Membre de l'Association des Designers Industriels du Québec (ADIQ)

 

Très élémentaire comme toiture à double membrane et d'une certaine façon, c'est sa simplicité qui fait son charme. C'était au Salon de la Jeunesse à Montréal, au début des années'80. Le client était un organisme qui faisait la promotion du tir à l'arc avec démonstrations sur place. Le mandat était de couvrir un espace de 5 mètres (16') par 10 m pour empêcher des flèches de s'échapper hors de l'enclos. Sur trois côtés, c'était uniquement des filets. Étonnamment, ceux-ci suffisent pour arrêter une flèche. Mon collègue et moi avions dix jours pour trouver une solution et livrer le produit.

Nécessité étant mère de l'invention, après une journée de "brainstorm", nous avons pondu ce modèle à deux patrons. Un pour les fuseaux de coin et un autre pour les sections de façade. Le reste, ce sont des bandes droites. Il y a les pièces du dessus en pleine largeur de rouleau, celles du dessous légèrement plus étroite et celles servant de rideaux de tension pour relier les deux.

Ce type de structure gonflable que j'ose à peine qualifier de technologie, ne pourrait pas avoir une portée comparable à celles présentées dans "Gonflables à double membrane". En fait, c'est surtout les rideaux de tension qui finiraient par poser problème. Il faudrait alors les remplacer par des caténaires et sangles séparatrices. Aussi, l'orientation des laizes n'est pas l'idéale pour l'écoulement de l'eau en usage extérieur.  Bref, ce concept est très bien dans un contexte intérieur et pour une portée limitée. Quand à la longueur, elle pourrait être de trois kilomètres, ça n'aurait pas d'incidence.

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